De
La Sédition humaine à Colères
ou
entre
essentialisme fort et essentialisme minimaliste
Préambule
La
Sédition humaine (1949): un essentialisme
fort?
La
description de notre
ancêtre: un essentialisme fort
Quand
l'hominion devint homme: un essentialisme
plus nuancé
Colères
(1956): un essentialisme minimaliste?
Préambule
[Cet
article appartient au cycle d'étude "quel
(degré d') essentialisme chez
Jean Bruller-Vercors?". Pour prendre connaissance de tous les articles
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Nous
l'avons vu dans
le premier article
de cette série sur le degré d'essentialisme,
Jean Bruller connut une première évolution
philosophique entre les années
20 et 30 en basculant d'une tendance lourde à un essentialisme
fort à une introduction de plus en plus
prégnante à un essentialisme minimaliste.
Et ce, malgré un retour constant et régulier
- conscient ou non - à sa pensée originelle.
Ce
point de départ idéologique et cette oscillation
dans le processus de variation ultérieur
offrent une révélation du paysage mental
d'un jeune homme issu de la Bourgeoisie. Ainsi,
s'il commit une erreur fondamentale d'attribution
(voir mon premier
article)
dans son approche première de l'Homme et
de ses comportements, c'est parce qu'il
hérita de la pensée libérale de son milieu.
Or, ne pas penser historiquement et socialement
la société et les hommes, c'est le propre
de cette pensée libérale.
Toutefois,
sa clairvoyance face aux inégalités sociales,
sa colère face à ces injustices de classes, donc
son penchant politique vers le socialisme,
mettaient déjà un premier grain de sable
dans ses concepts théoriques. En revanche,
sa remise en cause des habitus de
sa classe reposa toujours davantage sur
les causes internes (l'Homme mauvais originellement)
que contextuelles. Les déterminations de
la classe bourgeoise sur le devenir des
hommes qui composent cette classe sont moins
questionnées, au profit de cette fameuse
nature mauvaise interne à l'Homme. Or, ces
déterminations expliquent aussi les comportements
de ces bourgeois, au même titre que les
inégalités sociales expliquent la manière
dont ont été façonnés les hommes de ces
classes laborieuses. Il n'y a pas à trancher de
façon binaire entre causes internes
et externes. Il y a à questionner avec plus
de complexité l'articulation entre un héritage
naturel des hommes et les dispositifs
culturels qui renforcent et/ou neutralisent
celui-ci.
Questionnement
véritablement pertinent si tant est
qu'on ne considère pas notre héritage naturel
comme intrinsèquement et uniquement mauvais.
Jean Bruller était hobbesien (l'homme est
un loup pour l'homme, et sous le fragile
vernis social règne la guerre de tous contre
tous), jusqu'à ce que son Argument de 1935
du chapitre "Rien n'est perdu"
de La
Danse des vivants
fasse bouger les lignes de cette anthropologie
trop peu nuancée qui conduisait le dessinateur
à cette erreur fondamentale d'attribution
analysée dans mon premier
article.
Son heurt avec l'Histoire au cours
des années 30 - montée progressive
du fascisme - qui aurait dû entériner
ses convictions pessimistes lui a paradoxalement
permis d'atténuer (sans la résoudre
encore) cette tension entre sa vision
philosophique (pessimiste à cause d' une
nature humaine supposée originellement fixe
rendant donc tout changement impossible)
et sa vision politique (socialisante dans
un paradigme d'évolution de la société,
parce que les hommes le valent bien) quand
il posait son regard sur le monde.
Lorsque
la guerre éclata, Jean Bruller en était donc
arrivé à ce point d'inconfort intellectuel,
partagé entre un essentialisme fort et
un essentialisme minimaliste. Son essai
d'après guerre, La Sédition humaine,
se voulait une tentative de résoudre cet
imbroglio. Nous le verrons, de nouvelles
difficultés apparurent avec cette réponse,
et la confrontation de cet essai avec son
roman Colères montre autant un ancrage
idéologique fixe qu'une évolution imposée
autant par l'Histoire que par son accroche socialiste/communiste,
mais toujours au sein de l'essentialisme.
Manifestement, Jean Bruller-Vercors voulut
modifier sa pensée dans le cadre, mais il
ne put sortir du cadre: fixation en nature
(encore et toujours l'essentialisme), variation
en degré (de l'essentialisme fort à l'essentialisme
minimaliste).
La
Sédition humaine (1949): un essentialisme
fort?
La
description de notre
ancêtre: un essentialisme fort
Je rappelle que Vercors
écrivit cet essai pour comprendre
d'où les hommes partent originellement
et quel a été leur parcours
pour gagner une spécificité
humaine par rapport aux animaux.
Il s'appesantit donc
d'abord sur l'homme originel dans une fable
anthropologique qui se révèle
davantage spencériste que darwinienne.
En effet, il reprit à son compte
la traduction intellectuelle tronquée
de L'Origine des espèces de
Darwin par Herbert Spencer. Aussi
resta-t-il sur l'idée que les hominiens
n'étaient seulement qu'agressifs
et violents, avec une compétition
féroce dans une vie chaotique et
fragile. Or, si Darwin étudia non
seulement la compétition au sein
de notre espèce - dont la compétition
sexuelle -, mais encore la coopération
qui ne relevait pas uniquement de l'utilitarisme
lié à la survie.
Parce que Vercors, façonné
également négativement par
la fable biblique et par ses versions sécularisées
sur l'Homme, ne retint qu'une partie de
la théorie darwinienne, il campa
des ancêtres originellement fixes.
Son essentialisme fort le conduisit à
décrire une nature humaine violente
et mauvaise immuable. Nous comprenons alors
pourquoi Vercors eut une tendance lourde
à expliquer les désordres
du monde par des causes internes aux humains,
plutôt que par un mode d'organisation
de la société.
Dans son essai, Vercors
reconnut toutefois que les hominiens eurent
de petites évolutions psychiques
malgré un fond agressif intangible.
Il rappela que le contexte dans lequel évoluèrent
nos ancêtres - cataclysme naturel,
nomadisme vers d'autres lieux naturels,
confrontation à d'autres espèces,
etc. - lui permit une adaptation et une
coopération en vue de la survie.
Ces progrès accumulés au fil
du temps, qu'ils soient menus ou plus conséquents,
n'auraient pas permis, selon Vercors, le
basculement de l'hominien vers l'homme.
Vercors ne varia jamais de cette théorie.
Pour lui, devenir spécifiquement
Homme, c'est avoir (sans le vouloir) fait
un saut qualitatif. Il introduisit donc
un discontinuisme dans le continuisme darwinien.
Au final, les hominiens
de cet essai de 1949 ne déroge pas
de ces hommes modernes qu'il dessina
dans son album La
Danse des vivants. Ceux-ci
héritent du fond atavique de leurs
ancêtres. L'essentialisme fort de
Vercors n'évolua donc pas entre l'avant
et l'après guerre.
Toutefois, en 1935, dans
le chapitre "Rien n'est perdu"
de La
Danse des vivants, Jean Bruller
avait dévié de sa trajectoire
philosophique en reconnaissant que la société
étouffe le potentiel positif des
hommes. Et, en l'état actuel de la
société, des hommes révèlent
déjà ce potentiel positif.
Cette pensée nouvelle balbutiante,
interrompue avant guerre, trouva réponse
dans son essai de 1949.
Quand
l'hominion devint homme: un essentialisme
plus nuancé
Si l'essentialisme fort
de Jean Bruller vacilla sur son socle
à partir de 1934-1935 et qu'il continua
à être nuancé dans La Sédition humaine
lorsqu'il décrivit la naissance de
l'Homme, il resta la base de la philosophie
de Vercors. Plutôt que de rejeter
cet essentialisme fort, il posa à
côté de ce dernier un autre
concept: celui de la conscience interrogative
comme spécificité commune
exclusivement à tous les humains.
Cela réduisit donc le degré
de l'essentialisme, mais pas sa nature.
L'essentialiste Vercors pense à un Homme métaphysique.
Certes, il chercha plus tard à expliquer
ce phénomène d'un point de
vue scientifique: le dualisme des propriétés
bio-chimiques
de notre cerveau qui "déborda"
de son système initial, grâce
à des potentialités actualisées
que, contrairement aux autres animaux, nous
avions inscrites en nous et qui auraient
pu ne pas advenir. Cette hypothèse
qui se veut scientifique (et que Vercors
espérait voir un jour étudier
par les scientifiques) relève d'un
essentialisme fort. Ce dualisme des propriétés
bio-chimiques
de notre cerveau devint un invariant actualisé
de notre nature humaine.
Mais la suite de sa fable
anthropologique rejoint l'essentialisme
minimaliste. De cette spécificité
humaine - l'interrogation - découla en
effet
la notion de "qualité d'homme".
Selon ses comportements dont il a conscience,
l'homme peut être plus ou moins
homme. Sa volonté, corollaire de
sa prise de conscience, prend le relais.
Pour accélérer le processus
et l'étendre à une large majorité,
l'objectif serait alors de convertir les consciences
pour que les hommes, de plus en plus nombreux,
aient une attitude irréprochable
que la "qualité d'homme"
impose. Nous l'avions vu dans l'article
consacré à la philosophie
libérale, ce concept de
Vercors provient d'un fort idéalisme,
ce qui explique la présence conjointe
dans sa pensée d'un double essentialisme.
Espérer faire
adopter la "qualité d'homme"
a tout l'air d'un appel évangélique.
L'approche morale de Vercors relève
de la seule « force » des
idées, dans la conviction que les murailles puissent tomber sous les trompettes
de Jéricho. "Sonnez, sonnez toujours, clairons de la pensée"
(vers de Victor Hugo dans Les Châtiments).
Ce qui pose problème, c'est que Vercors
se plaça avant tout sur le plan de
la morale avant la politique. Cette dernière
ne serait qu'une éthique appliquée.
Or, c'est oublier de penser le conflit dans
la société. La preuve: La Sédition humaine
évoque l'évolution de l'hominion
vers l'Homme sans prise en compte des luttes
et des antagonismes à travers l'Histoire.
Si conflit il y a, c'est entre l'homme de
nature mauvaise à l'origine et sa
conscience qui doit le pousser vers la "qualité
d'homme".
Si l'on doit trouver
actuellement un continuateur de la pensée
de Vercors, on peut penser au philosophe chrétien
Bruno Latour adepte de cet imaginaire de « la conversion ». L'idée d'une nature humaine peut
faire comprendre que nous sommes déterminés
fatalement. Aux
invariants naturels d'origine, Vercors
ajouta un câblage neuronal spécifique
à l'homme capable d'introduire
une volonté d'être moral ou
non. Cette conscience, travaillée
solitairement ou aidée par les éclaireurs
que sont pour Vercors les intellectuels,
permet d'aller contre sa nature agressive
et de se changer. Or, le rôle du socialisme,
c'est de changer les conditions
de vie des hommes, et pas de changer l'homme.
Le positionnement philosophique de Vercors
dans son essai de 1949 posait donc encore
problème de ce point de vue-là.
Peut-être est-ce ce qui l'amena à
réfléchir à l'action
du monde social sur les hommes dans
son roman Colères
en 1956.
Colères
(1956): un essentialisme minimaliste?
L'homme a un legs naturel. Il
a des dispositions
naturelles qui nous rappellent que nous
sommes inscrits dans l'animalité. A
la condition de bien prendre en compte la
totalité des bases de l'homme - compétition
ET coopération -, la société
peut influer dans telle ou telle direction. N'oublions
pas que la néotonie joue un
rôle important dans le processus d'humanisation.
L'homme est socialisé. Aussi l'environnement
- l'entourage familial, l'entourage au sens
large qui entoure le petit d'homme, la société
et son mode de fonctionnement - ne doit-il
pas être occulté par les penseurs.
Issu de la Bourgeoisie
et de sa pensée libérale,
Vercors fonda sa philosophie hors
la sociologie. Or, le véritable socialisme/communisme
ne doit pas l'occulter. Vercors socialiste/communiste
saisit cette contradiction inhérente
à ses convictions philosophique
et politique. Son roman Colères
est à ce titre le révélateur le
plus probant de toute sa production. Il
fut commencé en 1954 et achevé
en 1956, ce qui prouve que le travail fut
ardu. Comment mettre en scène les
milieux populaires quand on ne les connaît
pas, c'est-à-dire comment introduire
la totalité des classes sociales
dans une littérature jusque là
réservée à une classe
privilégiée qui servait d'étalon
de mesure dans la connaissance de l'Homme?
Comment également prendre en compte
l'influence de la société
sur ce qu'est l'homme quand on ne renonce
pas à ses théories initiales?
Dans Colères,
Vercors mit donc en parallèle plusieurs
histoires dont certaines persistent dans
cet essentialisme fort pour expliquer l'homme
et d'autres innovent sous sa plume en montrant
que l'homme est un produit social. Par sa
simple présence, cette innovation
chez Vercors amoindrit l'essentialisme fort
et dirige sa pensée vers un essentalisme
minimaliste.
Ainsi, dans ce roman,
à la manière de Zola, le déterminisme
est un mélange
d'atavisme naturel et de social. Chez le
Vercors de Colères,
le déterminisme ontologique fataliste
pourrait un jour être levé
grâce à la science ( idée
nouvelle par rapport à ses albums
de l'entre-deux-guerres). Quant au déterminisme
social, il n'est pas fatal à la condition
de mener une lutte interclassiste et d'appliquer
une politique socialiste/communiste propice
à transformer les conditions d'existence.
L'extrait le plus parlant du roman est celui-ci:
"Je ne suis pas riche, pensait
Mirambeau, je ne m'habille pas beaucoup mieux que lui,
je ne vis guère dans plus de confort. Mais cette forme
justement de misère m'humilie. Elle me concerne directement",
pensait-il et il se demandait pourquoi. Il se représentait
à la place de cet homme. "Les chances égales au
départ, pensait-il, quelle blague! Je ne parle pas même
des obstacles: l'école quittée trop tôt, l'argent qu'il
faut gagner à quatorze ans...Mais tout bonnement du
fait que, sauf anomalies rarissimes, l'infrastructure
de l'intelligence ne peut simplement pas se former dans
les cerveaux d'une rue comme celle-ci. Se former avec
plénitude. Quelle perte, nom de Dieu! Combien de petits
Mozart... L'espèce humaine peut-elle donc tolérer qu'on
la prive de tant d'intelligences mort-nées, de toute
cette pensée avortée, étranglée? Et on nous rebat les
oreilles avec la liberté de penser! De[s] crimes contre
l'esprit! Comme s'il pouvait y avoir plus grand crime
que d'étouffer des millions d'esprit à la naissance!
Si j'étais né dans cette maison, j'écouterais en ce
moment Pélion en me grattant le crâne, sans très bien
comprendre. Je ruminerais sur tout l'argent qu'il faut
pour le loyer, le charbon...Quelle dose d'énergie ne
faut-il pas à un petit gars comme Albert, à ses copains
les plus conscients, pour développer leur cervelle malgré
ce handicap, pour en faire un outil plus solide que
celles de nos petits crevés de l'université! Mais combien
y parviennent? Chez la plupart, c'est le courage et
le bon sens qui remplacent comme ça peut les trous de
la pensée. Comment peuvent-ils s'en sortir? songeait-il.
Absurde d'imaginer qu'ils puissent se tirer d'affaire
chacun de son côté. Ils sont des millions dans le monde
à y être pris comme papier à mouches. Ils n'y pourront
quelque chose que tous ensemble. Les autres le savent
bien. Bon sang, pensait Mirambeau, c'est évidemment
très joli d'étudier comme je fais les conditions de
vie cellulaire - mais pour qui? Pour ces hommes qu'on
empêche d'être des hommes, pour ces hommes réduits à
l'état de machines à se nourrir? Aide-les d'abord à sortir
du bourbier. Aide-les au moins, comme Pélion, à n'y
pas être enfoncés plus profond..."
Vercors n'avait jamais été
autant dans une perspective socialiste/communiste
que dans cet extrait dont la pertinence
sur les causes externes fabriquées
par un type de société et
le mode de fonctionnement capitaliste
est à son acmé. Un de ses
personnages fut même chargé
de déclarer que "l'homo
sapiens est un produit social".
Il ajoute:
"Si les circuits
réflexes ne se constituent pas dès
la toute première enfance, sous l'influence
constante du milieu, si ne se constitute
pas ce canevas, en somme, sur lequel broder
ensuite la tapisserie, la pensée
ne se forme pas".
Dans une lettre
privée de 1965, il réitéra
cette lecture du monde:
"Vous supposez que les
sociétés démocratiques sont basées dites-vous, sur une idée
fausse : l’égalité biologique et mentale entre les hommes.
Mais c’est un contresens. Personne ne croit à une telle égalité.
« Les hommes naissent égaux en droits »,
dit la Déclaration, et non pas : en fait.
Cela signifie que ce qui est égal chez tous les hommes, c’est leur
déplorable condition face à l’Univers. Le contrat social consiste
à remédier à cette condition, et en premier lieu à
pallier aux inégalités de naissance. Au lieu de cela,
distribuer les droits en fonction de ces inégalités, allouer
toute la puissance aux plus favorisés, et aux plus faibles
l’obéissance, ce serait rétablir une nouvelle féodalité".
Un peu plus loin dans la même lettre:
"Tout a prouvé que le
niveau mental d’un groupe est fonction, non des encéphales, mais
de l’environnement. C’est la cause qu’il faut changer, et non
s’appuyer sur les effets".
Vercors
se montra pleinement un homme de gauche
dans ces extraits-là. Il quitta cet
essentialisme fort qui le taraudait pour
le réduire davantage vers une forme
de minimalisme. Rappelons le début
de la définition de cet
article:
l'essentialisme minimaliste "admet que l’environnement peut contribuer à “façonner”
les individus...". C'est bel et bien
ce qu'écrivit Vercors dans Colères
et dans cette lettre. Il fit donc varier
le degré de son système essentialiste.
Parce que n'oublions pas la suite de la
définition: "mais considère toujours que ceux-ci acquièrent tôt ou
tard un “fond” immuable". Or, c'est
exactement la piste réflexive que
Vercors suivit jusqu'au bout. Nous nous
en apercevons dans la trilogie Sur
ce rivage
qui servira
de base au 3e article de ce cycle.
Il conviendra donc de s'interroger également
sur le degré de liberté et
de libre arbitre que Vercors accordait à
l'Homme. Quels déterminismes ou quelles
déterminations biologiques et sociales?
Pouvons-vous en même temps penser
que l'homme a une nature humaine et
est un produit social?
Allez écouter
l'émission "sociologie et nature
humaine"
pour circonscrire
ce sujet.
Jean Bruller, parce qu'issu
de la gauche bourgeoise, se débattit
donc avec ses contradictions, tenta de les
résoudre, quitte à brouiller les pistes
conceptuelles, car sans jamais dévier de
l'essentialisme. Mais ce qu'il faut retenir,
c'est que jamais il ne dévia de ses combats
socialistes/communistes pour améliorer le
sort des hommes.
[Cet
article appartient au cycle d'étude "quel
(degré d') essentialisme chez
Jean Bruller-Vercors?". Pour prendre connaissance de tous les articles
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Article mis en ligne
le 1er octobre 2021
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