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Actualités

01/01/2025: Poursuivons sur le thème de Vercors et le judéo-protestantisme en étudiant ses liens avec l'Alsace. Terre de Luther considéré comme le père du protestantisme au XVIe siècle. A partir de 1524, Strasbourg fut la ville des premiers réfugiés protestants francophones qui se constituèrent en communauté autour de Jean Calvin. Plus tard, en 1851, 32% des protestants français et 48% des israélites français vivaient en Alsace. Allez lire mon nouvel article sur les relations des Bruller à l'Alsace. Prochain RV le 1er février sur les Cévennes.

01/12/2024: Seconde partie de mon article sur Vercors et les institutions scolaires protestantes. Allez à cette page pour lire l'article sur le Collège Cévenol.

Pour information, les Éditions de minuit ont republié en octobre 2024 l'autobiographie de Vercors, La Bataille du silence.

Prochain RV le 1er janvier 2025.

01/11/2024: d'une génération à l'autre, la famille Bruller fut proche des protestants par le choix des institutions scolaires. Jean Bruller alla à l'École alsacienne, les fils de Vercors au collège cévenol. Quelle raison présida à ces choix? Quelles spécificités marquèrent ces deux écoles? C'est l'objet de la première partie de mon nouvel article D'une école l'autre: l'École alsacienne, le Collège cévenol. Prochain RV le 1er décembre pour la seconde partie.

01/10/2024: en analysant la généalogie de la famille Bruller, nous pouvons comprendre d'où proviennent les valeurs idéologiques des parents de Vercors. Valeurs dont Vercors hérita. De ce positionnement familial, l'écrivain en tira une transposition littéraire dans La Marche à l'Étoile: dans ce récit de 1943 il recomposa la filiation paternelle en donnant à son personnage des origines juives ET protestantes. Comment procéda-t-il? Pour quelles raisons? Et ce personnage fut-il le seul protestant de toute la prose de Vercors? (Non). C'est à ces questions que répond mon article Positionnement familial, transposition littéraire. Prochain RV le 1er novembre.

01/09/2024: en cette rentrée, je vous propose d'analyser les liens entre Vercors et le judéo-protestantisme. Vercors s'est toujours présenté comme un incroyant, héritier en cela de ses parents. Pourtant, lorsque l'on regarde son réseau de sociabilité ainsi que celui de ses parents, son approche scolaire, sa philosophie de la spécificité de l'Homme, ses choix littéraires, sa filiation intellectuelle avec des écrivains passés ou contemporains, on se rend compte qu'il a intégré si ce n'est la religion protestante, du moins la culture qui en résulte. Vercors savait que son père était juif hongrois. Mais, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, cette filiation ne provoque aucun écho en lui, aucune curiosité particulière. L'antisémitisme, le régime de Vichy lui feront désormais mettre l'accent sur la filiation paternelle comme source d'identification et de solidarité avec les victimes persécutées. Je vais donc étudier le judéo-protestantisme de Vercors, avec l'aide des ouvrages de l'historien Patrick Cabanel qui étudie les relations étroites entre juifs et protestants en France à travers les siècles, ses raisons et ses manifestations. Allez donc lire mon introduction à cette nouvelle série d'articles et RV le 1er octobre pour la suite.