Commentaires du tableau

 [ Ce commentaire s’enrichira progressivement au fur et à mesure de mes recherches]

 

Les éditeurs  

Afin de rendre le tableau plus lisible, les maisons d’édition ont été volontairement passées sous silence. Pour les connaître, cliquez sur le lien suivant qui vous redirige vers le site de l’association des amis de Jean Bruller : vous trouverez la liste des œuvres de Vercors qui a été réalisée de manière précise et exhaustive.

 

Les œuvres romanesques

Vercors serait donc l’homme d’une seule œuvre ?! Sérieusement, regardons le tableau chronologique et nous nous apercevrons - peut-être avec stupeur à cause du silence pesant qui plane sur ses autres récits – qu’il n’en est rien ! bien au contraire…

Entre 1941 et 1991, Vercors a écrit  pas moins de 40 récits (sans oublier la publication posthume du Grenier d’Armor, récit policier publié en 1997).

Ses nombreux récits peuvent être répartis en trois grandes périodes qui correspondent à l’évolution de la pensée de Vercors :

-         1941-1945 : du Silence de la Mer au Songe, récits qui ont d’ailleurs été rassemblés dans un même recueil du Livre de Poche. Ce sont essentiellement des œuvres de circonstances, liées aux contingences historiques et écrites sous l’Occupation. Elles  sont donc consacrées à la guerre et à la Résistance.

-         1946-1961 : des Armes de la Nuit à Sylva ou à la recherche de la qualité d’homme. Les révélations atroces des camps de la mort plongent Vercors dans un grand désarroi et le poussent à s’interroger : qu’est-ce que l’homme ? Il se rend compte avec stupeur que la définition de l’homme et de son essence n’a jamais été clairement établie. Il tente alors de fonder une éthique non pas « relative aux états transitoires et changeants des sociétés et des mœurs, mais bien quasi-absolue puisque relative à la qualité d’homme en soi » ( La Sédition humaine). Ses réflexions sont présentées au lecteur sous forme théorique, notamment dans ses essais Plus ou moins homme et Ce que je crois, mais aussi dans ses nouvelles et ses romans de cette deuxième période. Dans A dire vrai, entretiens avec Gilles Plazy, il insiste ainsi sur le fait que Les Animaux dénaturés et Sylva sont des « mises en exemples imaginaires de [s]on essai La Sédition humaine ». Pourtant il ne faut pas les considérer comme des récits didactiques. Vercors n’a pas proposé une pratique aride de ses ouvrages théoriques ; le lecteur est en effet frappé par l’humour et la verve des Animaux dénaturés et par la fantaisie de Sylva.

-         A partir de 1961 : après Sylva, Vercors abandonne le conte philosophique. Il le confirme à Gilles Plazy dans A dire vrai : « …mes récits ou romans suivants seront de nature plus réaliste. Ils appliqueront cette philosophie dans la réalité ».

 Evitons néanmoins tout schématisme rigide. Sa réflexion sur la qualité d'homme sous-tend déjà des nouvelles de la première période et, même son travail de dessinateur. Voyons ce classement comme un enrichissement progressif de sa pensée. La deuxième période met en exergue ce qui était déjà sous-jacent auparavant et offre un approfondissement théorique sur le sujet.

Le théâtre

A une exception près ( l’adaptation du Silence de la Mer en 1949), Vercors s’est tourné assez tardivement vers ce genre.

Ses pièces de théâtre sont des adaptations :

-  de ses propres récits : Zoo ou l’assassin philanthrope est une réécriture des Animaux dénaturés, Le Fer et le Velours une adaptation du Démenti.

- de pièces de théâtre d'autres auteurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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